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MBK Axion - Essai VAE

























Marque : MBK et Yamaha

Distributeur :

Modèle : Ax-ion (MBK), XPC26 (Yamaha)

Prix public conseillé : 915 euros.



Testé en juin 2002.



 



















les plus les moins


  • Look discret et agréable

  • Facilité d'utilisation

  • Vitesses, au nombre de 4

  • Frein avant

  • Antivol de roue arrière, panier


  • Freins

  • Autonomie limitée

  • Cout d'une batterie de rechange

  • Eclairage par dynamo, archaïque

  • Jantes simple paroi











































Ce vélo nous a été
confié par le Club du Véhicule
Electrique
, et nous l'en remercions.



Connu également sous la marque Yamaha, qui le fabrique,
il est distribué en France depuis de nombreuses années
(1995 ?). Le modèle du CVE datant de 1999, les batteries
ont mal vielli. Initialement donné pour une autonomie de
40 km, c'est bien avant cela qu'elles nous ont abandonné.
Notre trajet parisien: CVE, Sacré-Coeur, place Blanche, porte
de Clichy, mairie d'Asnières. Le retour a été
accompli en partie sans batterie. Avant d'atteindre Asnières,
soit 6 km, en cote, le témoin lumineux de charge est devenu
clignotant, indiquant la fin de l'assistance. Tester un vélo
neuf ou récent aurait été plus significatif,
mais Yamaha n'a pas pu nous en préter.

photos du test de l'ODS

Toutes nos photos

En faisant le tour du vélo, on
constate un niveau d'équipements hétérogène:
groupe Nexus pour les vitesses (4 dans le moyeux) et frein à
tambour, à l'arrière, vulgaire frein à tirage
lattéral à l'avant, de marque Saccon, dépassé
et inéfficace.



Le tambour sauve la mise, mais attention aux blocages difficiles
à maitriser, surtout sur chausseée humide. Les leviers
sont de bonne facture, en aluminium. On apprécie aussi les
manivelles, la potence non réglable, le guidon, les jantes,
le tout en aluminium aussi. Par contre, les jantes simple paroi
supporteront-elle le sur-poids et un usage intensif ?



Coté équipement, le vélo est équipé
d'un éclairage sur dynamo (!), de garde-boues en tole peinte,
d'un panier avant non amovible, d'un porte-bagage en fil d'acier,
d'une béquille centrale sur la roue arrière, avec
bloquage. Les roues sont à serrage avec écrou, pas
de serrage rapide et c'est tant mieux (ou tant pis, pour les voleurs).


Comme dit plus haut, l'état de
la batterie, de type NiCad, ne nous a pas permis d'évaluer
les capacités de l'engin.



Yamaha annonce jusqu'à 40 km d'autnomie pour son VAE XPC26 équipé
d'une batterie Nicad. Les conditions pour ces 40 km sont : parcours
plat, sans dénivellé, à 15km/h (!), sans vent, dérailleur en position
4 (développement long): à quoi sert une vélo à assistance électrique dans ces conditions,
plutot rares ?



Néanmoins, nous avons apprécié le silence
et la maniabilité. Dynamiquement, l'assistance est aussi
discrete. Est-il normal que des batteries aient perdu les 2/3 de
leur capacité en 3 ans ? Surtout pour des batteries à
250 euros.


La batterie est amovible, étonnament
légère (4 kg), protégée par un antivol.
La mise en service s'établit sans clef par un bouton on/off
situé sur la barre transversale du cadre; juste en dessous
se trouve un indicateuir de charge de batterie à 3 leds rouges.
Un chargeur automatique, distinct de la batterie, permet la recharge
sans démontage. La batterie peut aussi se recharger retirée
du vélo.



La selle basculante facilite cette manoeuvre . A remarquer, la
tige de selle en acier, solidaire du chariot, est trop courte pour
les personnes de plus de 1,75 mètre.


Ramener le vélo batteries vides
ne fut pas trop pénible, le sur-poids étant faible
(26 kg) soit 8 de plus qu'un vélo classique. L'assistance
se commande automatiquement par pédalage et son arrivée
est quasi instantanée. Le vélo à assistance électrique est discret au point qu'un
piéton m'a félicité d'utiliser un vélo,
a discuté pendant 5 minutes de pollution, et est reparti
sans remarquer que ce vélo était électrique.



D'aspect, il est très proche d'un vélo normal, le
moteur est placé sous le pédalier, la petite batterie,
derrière, en position verticale. La commande des 4 vitesses
dans le moyeu se fait par poignée tournante, nous aimons,
du coté droit, mais avec un sens de rotation inversé
par rapport à la normale. Déroutant plus que génant.
Malheureusement, les vitesses avaient une désagréable
tendance à sauter, éjectant le pied de la pédale.
Mauvais réglage ?



L'ensemble se manie comme un vélo classique, rend facile
le faufilement en ville; monter sur trottoir reste facile, le poids
étant placé bas, au centre et le sur-poids faible.


Conclusion :



Bien que ce vélo soit de type à assistance intégrée,
et non pas rajoutée comme le Heinzmann, son look reste discret
et son utilisation peut se concevoir batterie retirée. Son
assistance est éfficace, mal secondée par les freins,
mais nous émettons de sérieuses réserves quant
à son autonomie. Acheter une deuxième batterie seraient
une bonne idée pour les sorties plus longues si le prix le
permettait.


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Informaticien de formation, passionné d'Internet, defenseur du vélo moyen de transport urbain Gère Cyclurba depuis 1996.
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N° Article : 21
Article lu 33745 fois.
Créé le 28-07-2002 à 18h40.
Modifié le 24-10-2006 à 22h23.

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