Corium
03-12-2014 à 08h32
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quant à E.On le groupe est coincé entre le marteau et l'enclume. L'Etat lui a annoncé la fin de la récré nucléaire, du coup depuis 2011 il s'est massivement lancé dans le gaz et le charbon et aussi les ENR. Ces dernières étant prioritaires sur le réseau, leur développement a d'abord rendu le gaz non rentable et aujourd'hui c'est aussi le cas pour le charbon. Donc en Allemagne en tout cas, on ne pourra pas remplacer l'atome par du tout charbon. Arrêter le charbon est donc un choix économique, il ne faut pas présenter cela comme une révélation écologique qui aurait été chuchotée à l'oreille des dirigeants de la boîte.
E.on va sans doute vendre ses filiales ans le thermique pour baisser son en endettement de plus de 30 milliards d'euro (soit une dette de 500 000 euros par salarié tout de même).
Anonyme, 25801 msg, 50 ans. Paris (FR-75). In velo veritas Message modifié le 2014-12-03 08:33:32 par Corium. |
Kafouniet
03-12-2014 à 10h54
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C'est un peu le cas de toutes les entreprises du secteur en Europe (hors Norvege) , elles doivent faire des gros investissements et ne sont pas libre de leurs tarifs .
Le modèle français d’après guerre n’était pas si mal , les investissements sont énormes et les retours lointains.
Si EDF voulait planifier le remplacement de ses centrales nucléaire par un mix themique Gaz/ENR , il lui faudrait sortir des milliards alors qu'il a déjà une dette qui grossis chaque jour avec son tarif qui est trop bas pour couvrir ses couts
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publicité 03-12-2014 à 10h54
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Corium
03-12-2014 à 11h11
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effectif de E.on en 2002 : 108 000. En 2012 : 72 000.
effectif de RWE en 2002 : 132 000. En 2006 : 69000.
Anonyme, 25801 msg, 50 ans. Paris (FR-75). In velo veritas |
Corium
03-12-2014 à 11h37
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une voie dissidente en Allemagne : maxatomstrom
www.prnewswire.com
Anonyme, 25801 msg, 50 ans. Paris (FR-75). In velo veritas |
snickers
03-12-2014 à 12h20
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E.on voit maintenant le coût exorbitant de l’arrêt de ses centrales et cherche à se désengager…de tout ce qui plombe et va plomber ses comptes très durablement.
Il y a aussi un transfert de ses contrats électriques aux concurrents...par annulation lié à leur bouquet énergétique et aux prix du Kwh.
Ce qui va se passer en Allemagne de mon point de vue c’est que les Allemands paieront le démantèlement pour se débarrasser de ce choix du passé…sans broncher.
Le remboursement du grand empreint lié à la réunification sous forme de retenue sur toutes les fiches de salaire se termine l’an prochain. Je pense qu’il va être remplacé par un autre effort colossal… de transition énergétique. L’industrie a déjà été priée de s’y préparer.
L’arrêt des centrales ne peut s’étalonner que sur des décennies…ça fait déjà près de 15 ans que l’arrêt à été décidé en Allemagne. Après une vague de flottement, l’expérience de Fukushima à définitivement scellé ce choix. E.on n’a pas pris les mesures qui s’imposaient assez tôt et est juste victime de son propre entêtement.
La France va devoir taxer fortement son électricité pendant des décennies si elle veut démanteler le merdier nucléaire bien plus imposant qu’en Allemagne. Les entreprises allemandes pourraient bien au final démanteler les centrales Françaises par les solutions et technologies qu’ils vont devoir développer avant pour leur propres centrales.
Bertrand, 6992 msg, 49 ans. Hanovre (DE-31). VAEtaf 100%, sujets techniques...vae-tech.forumactif.org Message modifié le 2015-10-01 22:42:13 par snickers. |
G-L-
03-12-2014 à 12h23
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Corium a écrit :
quant à E.On le groupe est coincé entre le marteau et l'enclume. L'Etat lui a annoncé la fin de la récré nucléaire, du coup depuis 2011 il s'est massivement lancé dans le gaz et le charbon et aussi les ENR. Ces dernières étant prioritaires sur le réseau, leur développement a d'abord rendu le gaz non rentable et aujourd'hui c'est aussi...le cas pour le charbon
Si on se base sur ce qui est "rentable" ou pas pour gérer les sources d'énergie dont on dispose on va avoir de très gros problèmes à cause des variations trés fortes et trés rapides des marchés.
Toutes les sources d'énergie nécessitent des investissements à long ou très long terme: chercher du pétrole en mer ou de l'uranium, construire des barrages ou des EPR, mettre en place des pipelines, construire des tankers ou des lignes electriques à longue distance, pour ne rien dire tentatives tout à fait aléatoires comme la fusion (ITER) ou l'hydrogène, etc.
Quelque que soit le cadre économique, financier et politique, c'est une question extrêmement difficile à resoudre. Il me semble qu'on pourrait etre d'accord sur le fait que si on se contente de confier les choses à des marchés du style de celui du pétrole ça va sacrément secouer et mettre à terre beaucoup d'entreprises et pas mal de pays...
Cameron n'est pas particulièrement hostile au capitalisme et au marché "libre et non faussé" ! Qu'il ait consenti à EDF des tarifs minimum trés élevés sur une aussi longue durée suggère pourtant que même à la City on a quelques doutes à ce sujet.
Georges, 1163 msg, 81 ans. Grenoble (FR-38). Message modifié le 2014-12-03 12:34:38 par G-L-. |
Corium
03-12-2014 à 12h24
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en France, le démantèlement a aussi le vent en poupe. C'est d'ores-et-déjà affiché comme une priorité et pas mal de millions d'euros sont fléchés là-dessus (assainissement/démantèlement).
Anonyme, 25801 msg, 50 ans. Paris (FR-75). In velo veritas |
Corium
03-12-2014 à 12h30
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un site sur le climat :
www.climat-en-questions.fr
Anonyme, 25801 msg, 50 ans. Paris (FR-75). In velo veritas |
Kafouniet
03-12-2014 à 12h53
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Le cout du demantelement ne sera pas forcement hors de prix si on reste raisonnable en gelant les enceintes et en evcacuant les combustibles et leurs dechets.
D'ailleurs avec l'ampleur du parc , vouloir remettre les terrains "comme avant " est hors de porté de nos finances .
Encore une fois , tout mais pas ce que fait l'Allemagne , c'est l'exemple type e de ce qu'il ne faut pas faire
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Corium
03-12-2014 à 13h52
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en France, le but du démantèlement d'une installation nucléaire (INB) correspond à la déclassification de l'installation. Il peut rester ou non des bâtiments. Pour un réacteur, la destruction du bâtiment réacteur est une étape obligée du processus.
Anonyme, 25801 msg, 50 ans. Paris (FR-75). In velo veritas |
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