Corium
05-09-2019 à 10h30
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La raréfaction de l'eau ?
Je pense que cela veut dire que l'accès à l'eau douce sera plus (encore plus) hétérogène qu'aujourd'hui. L'eau douce c'est 2.5% de l'eau totale.
Mais en tout cas la Terre ne va pas manquer d'eau, en tout cas pas à cause du réchauffement climatique.
Anonyme, 27087 msg, 53 ans. Paris (FR-75). In velo veritas |
Membre16345
05-09-2019 à 10h41
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C'est quand même bien de savoir contre quoi on s'engage, non ?
Oui c'est de la raréfaction des accès à l'eau douce dont on parle, du débit des rivières, du niveau des puits, du cycle des glaciers qui disparaît, de la pluviométrie dans les zones déjà inhospitalière.Mais en tout cas la Terre ne va pas manquer d'eau Merci de ne pas insulter notre intelligence comme Jancovici
Membre16345, 4958 msg. Ce membre n'est plus inscrit. |
publicité 05-09-2019 à 10h41
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Jil
05-09-2019 à 10h41
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Ripolin a écrit :
2 ans pour une centrale photovoltaïque versus 15 ans pour le nucléaire, le nucléaire est KO si on croie à l'urgence !
Car évidement "quelques MW" ne veut rien dire, on peut parfaitement lancer plusieurs projets en //
Il est clair que la construction d’une grande centrale photovoltaique (hors développement préalable) peut aller très vite. J’ai participé à un chantier où une centrale de 300MWc a été construite en 1 an.
Anonyme, 736 msg, 45 ans. (FR). Mon VAE : Surly « eKrampus » : GMAC 8T + li-ion 52V/20Ah |
Membre9554
05-09-2019 à 11h12
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Oui j'en ai parlé à la page précédente, j'imagine que c'est Cestas également ?
Voir aussi son prix de vente de l'électricité à EDF et sa comparaison avec un EPR (anglais ici ... on se demande pas pourquoi), c'est intéressant
je replace la citation :
L'investissement total s'élève à 360 millions d'euros. L'électricité, non pilotable, sera revendue à EDF au prix de 104,5 €/MWh. À titre de comparaison, le prix de l'électricité pilotable du futur EPR anglais est annoncé à 109 €/MWh (92,5 £/MWh)
A part ça c'est probablement un peu plus long à répartir sur des toits existants, mais pas du tout impossible et moins gourmand en surfaces au sol.
C'est surtout une question de volonté politique.
Membre9554, 19093 msg. Ce membre n'est plus inscrit. Message modifié le 2019-09-05 11:41:51 par Jacques74. |
Corium
05-09-2019 à 11h32
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La durée qui compte c'est la durée totale entre la décision et les premiers kWh. Donc, achat du terrain, études, enquête, ...
Pour un champ de PV la durée de la construction elle-même est en effet très petite dans ce processus.
Pour le CESTAS, il me semble que les réflexions (avant projet) ont commencé en 2010 non ?Et la mise en production fin 2015.
La puissance moyenne dispo est de 40 MW. C'est tout de même très petit.
Bien-sûr il faut encourager le déploiement des enr, mais il y a des limites au rythme possible. Ces limites sont politiques, sociales, physiques (si on vise 100% d'enr) et pas tellement techniques ou économiques.
Anonyme, 27087 msg, 53 ans. Paris (FR-75). In velo veritas Message modifié le 2019-09-05 11:39:03 par Corium. |
Corium
05-09-2019 à 11h33
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Ripolin a écrit :
C'est quand même bien de savoir contre quoi on s'engage, non ? Oui c'est de la raréfaction des accès à l'eau douce dont on parle, du débit des rivières, du niveau des puits, du cycle des glaciers qui disparaît, de la pluviométrie dans les zones déjà inhospitalière.Merci de ne pas insulter notre intelligence comme Jancovici
C'est sûr que la baisse du débit des fleuves peut poser problèmes à prendre en compte sur le choix de site. Mais ce ne sera pas un facteur limitant pour déployer des centrales. L'eau de mer ça marche aussi.
Anonyme, 27087 msg, 53 ans. Paris (FR-75). In velo veritas Message modifié le 2019-09-05 11:34:43 par Corium. |
Membre9554
05-09-2019 à 11h43
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Corium a écrit :
L'eau de mer ça marche aussi.
C'est surtout fortement pratique en cas de pépin pour y relâcher ses cochonneries...
Espérons aussi qu'ils construisent pas trop près des cotes, vu l'augmentation des niveaux prévue ^^
C'est peut-être pour ça aussi que les Russes construisent des centrales nuke flottantes ?
- gag en partie, car c'est en fait pour les envoyer alimenter les futures exploitations de pétrole (et autres possibilités) des régions libérées par la fonte des glaces !
Membre9554, 19093 msg. Ce membre n'est plus inscrit. Message modifié le 2019-09-05 13:16:55 par Jacques74. |
Jil
05-09-2019 à 11h52
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Corium a écrit :
La durée qui compte c'est la durée totale entre la décision et les premiers kWh. Donc, achat du terrain, études, enquête, ... Pour un champ de PV la durée de la construction elle-même est en effet très petite dans ce processus. Pour le CESTAS, il me semble que les réflexions (avant projet) ont commencé en 2010 non ?Et la mise en...
Oui c'est bien Cestas. Je n'ai pas participé à l’initiation du projet, mais ce qui prend le plus de temps c'est toujours la partie permitting. Pour le racco en 225 kV RTE nous annonçait des délais délirants au début, au final ils ont fait le job (et bien fait) en 2 ans.
Hors développement/permis, le coeur du projet (design, nego contractuelles, financement, construction, mise en servcie) a pris 2.5-3 ans.
Anonyme, 736 msg, 45 ans. (FR). Mon VAE : Surly « eKrampus » : GMAC 8T + li-ion 52V/20Ah |
Jil
05-09-2019 à 12h12
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Jacques74 a écrit :
A part ça c'est probablement un peu plus long à répartir sur des toits existants, mais pas du tout impossible et moins gourmand en surfaces au sol.
C'est surtout une question de volonté politique..
C'est faisable en effet, et on a une surface de toitures en France qui permettrait de poser sans doute une centaine de GW. Avec toutefois de grosses problématiques réseau (gérer des millions de petites centrales en bout de réseau c'est autre chose des des centrales de centaines de MW raccordées au réseau RTE). Et plus de 100GW ca commencera à devenir sacrément compliqué à gérer en termes d'intermittence/stockage, car sous nos latitudes le solaire produit en gros 5 fois moins au coeur de l'hiver qu'en été.
Coupler 80 GW de solaire à 80 GW d'éolien (dont une bonne partie offshore), là on pourrait atteindre 50% du mix électrique avec ces 2 énergies et relativement peu de stockage (moins de 200 GWh).
Pour les 50% restants, il faudra toujours compter sur du pilotable : hydro, bioénergies, fossile, nucléaire.
Sauf, comme le préconisait Ripolin, si on adapte significativement la consommation, ce qui sera faisable aussi pour une bonne partie. On pourrait alors améliorer la pénétration des EnR intermittentes.
Anonyme, 736 msg, 45 ans. (FR). Mon VAE : Surly « eKrampus » : GMAC 8T + li-ion 52V/20Ah |
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Membre16345
05-09-2019 à 12h41
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Il y a un peu de technologie à développer mais ces problèmes d'intermittence sont surmontable.
L'idéal étant d'être off-grid, avec recours au gaz en hiver pour faire la jonction.
Si le dégagement de CO2 n'est plus que saisonnier, on aura déjà fait un énorme progrès !
C'est le chemin à suivre, ainsi plus aucune centrale à vapeur ne serait à construire, charbon, gaz ou nucléaire.
L'autoconsommation se substituant petit à petit aux centrales hors d'age, permettant de garder un certain confort, tout en cassant le modèle "business as usual" qui selon certain nous amène dans "le mur" (mais veulent garder le modèle, allez comprendre !!).
Et si on est trop large en PV l'été pour limiter nos émissions l'hiver, il reste une solution basique comme un store de protection.
Un PV n'a pas de dégradation calendaire comme le lithium, on décale seulement dans le temps sa rentabilité, il y a donc décalage mais pas dégradation de l'investissement.
Le store protégera aussi en cas de grêle, c'est pas rien avec une météo s’annonçant plus violente.
Et si le stockage lithium reste intéressant pour les variations journalière, allons y !
Bref des solutions pour allez de l'avant, ce n'est pas ce qui manque.
Membre16345, 4958 msg. Ce membre n'est plus inscrit. |
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