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Printemps et été 2002: nous avons essayé plusieurs modèles, de technologies différentes, entre 760 et 1360 euros. Et le plus cher n'est pas toujours le meilleur... |
A ce jour, les modèles de vélo à assistance électrique (vélo à assistance électrique) essayés sont :
| Modèle | Prix (Euros) | Rapport Qualité/prix | |
---|---|---|---|---|
1er | Heinzmann Estelle | 1360 | 5 | |
Notre sélection | 2 | CNC Liberty | 730 | 1 |
3 | MBK Ax-ion / Yamaha | 915 | 6 | |
4 | CNC Happyness | 730 | 2 | |
5 | ISD City 3 | 874 | 3 | |
6 | Renault Equation | 1135 | 7 | |
7 | Cycleurope Velectron | 1220 | 8 | |
8 | ISD 617 | 980 | 4 |
Notre sélection ne tient pas compte des modèles présentés sur ce site, mais non testés. Les modèles non destinés à une utilisation purement urbaine ont été classés hors concours.
Attention : Septembre 2003: la marque CNC n'existe plus !
| Modèle | Prix (Euros) | Rapport Qualité/prix | |
---|---|---|---|---|
Hors concours | vtt | ISD 601 Luxe | 1064 | |
| mini | ISD 618 | 940 | |
Notre premier critère est la qualité de l'assistance: a t-on du plaisir à utiliser ce vélo à assistance électrique ? Sur combien de kilomètres gardera t-on le sourire ? Un vélo à assistance électrique trop bruyant, trop contraignant à utiliser, une batterie trop tot vide, ou qui ne prévient pas, une assistance qui n'arrive qu'au bout de 3 secondes, un mode "éco" qui se met par défaut...
C'est dans cet esprit qu'ont lieu nos essais. Peu nous importent les chiffres annoncés par les constructeurs, mesurés souvent dans des conditions irréalistes, peu nous importent les acronymes de solutions technologiques d'avant-garde, nos impressions se construisent sur le goudron, kilomètres après kilomètres, côtes après côtes, contre vents et marées... de voitures. Tester un vélo à assistance électrique sur 100 mètres, dans la cour du magasin ou une allée de foire-exposition n'amène qu'une impression: "c'est amusant..."
Vélo après vélo, les solutions technologiques les plus simples confirment leur validité.
Les différences technologiques portent sur la nature des batteries, des moteurs et des systèmes de régulation.
Nos moteurs préférés sont de type moteur dans le moyeu, sans balai (à aimants permanents). Les vélo à assistance électrique équipés de moyeux-moteurs sans balai sont les CNC, les ISD et le Piaggio Albatros, et l'Heinzmann.
L'emplacement du moyeu-moteur a son importance: placé à l'arrière, il rend compliqué le démontage de la roue en cas de crevaison, et interdit le montage de tout dérailleur. Nous préférons donc largement qu'il soit placé à l'avant. Le seul vélo dans ce cas est le Piaggio Albatros.
Enfin, les moteurs intégrés au pédalier, qui équipent les Renault, MBK/Yamaha, Velectron, Silverfly, Longway... et bien d'autres, font appel à une technologie plus complexe. Nous n'avons pas démonté les carters, mais ces mécanismes nous ont paru complexes, que le moteur ait son axe parallèle ou perpendiculaire à celui du pédalier.
Ici, deux technologies s'affrontent: le plomb, centenaire, bon marché mais lourd, et le NiCad (Nickel Cadmnium), léger, moderne mais cher. Bien que le NiCad offre un rapport Poids/Puissance meilleur que le plomb, nous préférons le plomb. Pourquoi ? Ce sont les seules batteries qui nous ont permis de dépasser 60 km, elles équipent les vélo à assistance électrique parmis les moins chers, elles se remplacent pour un coût modique, environ 100 euros, elles ne souffrent pas d'effet mémoire. Les batteries plomb équipent les CNC, ISD, Renault Equation et Piaggio Albatros.
Leur rôle est de gérer l'assistance en fonction du besoin. Pour certains modèles, plusieurs modes sont proposés, qui permettent de faire varier l'assistance pour augmenter l'autonomie. Renault et son VPC (Variable Power contrôl), genre poignée de moto, Silverfly et son potentiomètre...Aucun de ces systèmes ne nous a convaincu, et, dans le cas du Renault, il faut maintenir en permanence la poignée pour bénéficier de l'assistance: pénible. Le mieux: un contacteur à clef, un affichage du niveau résiduelle de charge de la batterie, si possible accessible facilement assis, et c'est tout.
On trouve des capteurs sur une manivelle, sur le moyeux (Renault), le galet (Heinzmann)... Leur but est de détecter qu'il y a pédalage, conformément à la législation des vélo à assistance électrique. Les CNC ont une particularité appréciable: il n'est pas nécessaire d'appuyer sur les pédales, il suffit de pédaler "léger" pour maintenir l'assistance.
La finition, les équipements: Généralement, les vélo à assistance électrique sont bien équipés, on trouve même des top-case (coffre sur le porte-bagage), protège-jupe, béquilles, paniers... Curieusement, le Renault est dépourvu d'éclairage, mais cela peut s'installer ultérieurement. A signaler, les CNC et ISD ont un éclairage sans dynamo, directement sur la batterie: bien.
Son équipement est complet (panier, béquille, protege-jupe, éclairage sur batterie, top-case...). Son chargeur de batterie est l'un des plus petits que nous ayons vu, il est automatique. La batterie est amovible, et une batterie de remplacement, ou une deuxième batterie ne coute qu'une centaine d'euros. Un indicateur à 5 leds permet de s'assurer du niveau de charge, le contacteur à clef est situé près du guidon.
Sa batterie sur l'avant du cadre permet une meilleure répartition des masses,et libère le tube de selle sur lequel on pourra fixer un siège pour enfant.
Son prix enfin, 730 euros, en fait le vélo à assistance électrique le moins cher vendu en France.
A remarquer: il est toujours possible de remplacer le frein avant, de type cantilever, pour un plus puissant V-brake (ce qui a été fait sans problème).
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