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99 km C'est le grand jour !Ce 10 août 2013, j'ai décidé de soumettre le Bonneville à un essai soutenu d'autonomie. Je vais essayer d'aller le plus loin possible sur un tracé autour d’Étampes qui emprunte le plus de côtes possible et que j'ai baptisé « La Popeye ». Sa longueur est de 140 km et sa dénivelée totale, de 1340 mètres. La Popeye sur Openrunner ![]() Ma technique va être la suivante: me reposer sur l'assistance en Mode 2 sur les liaisons entre deux vallées et pédaler comme un fou dans les côtes pour soulager l'assistance et éviter les forts appels de courant. J'aurai cependant du mal à m'en tenir à ce projet car les liaisons entre vallées vont se révéler très venteuses durant les 80 premiers kilomètres et il va falloir donner de soi pour faire avancer le VAE. ![]() ![]() Le village lui-même ne manque certes pas de charme, en témoigne cet ancien bureau de Poste. ![]() A l'arrivée sur Saint-Yon Mairie, la présence de la proche banlieue parisienne se fait sentir lourdement. J'ai hâte de retourner vers le sud, d'autant que cela signifiera une quarantaine de kilomètres avec un vent favorable. ![]() Puis c'est la descente tranquille dans les ruelles ombragées de Lardy. ![]() Boinveau, Orveau, Petit Bouville, les côtes s'enchainent et la batterie ne semble jamais devoir se vider. J'appelle Antoine de Vélowatt tout en pédalant pour lui faire part de ma surprise: il n'en revient pas lui-même. Dans la côte d'Orveau, qui est très raide, le BMS coupe l'alimentation. Pourtant, lorsque je remets le contact, il reste bien deux diodes sur la jauge. Je mets cela sur le compte de la conversation téléphonique qui m'empêchait de produire un effort suffisant, conjugué au fait que la fin de la côte est particulièrement raide. Et en effet, le VAE semble repartir sans nouveau signe d'essoufflement. C'est la conversation téléphonique qui s'essoufle lorsque j'emprunte la côte qui mène du Petit Bouville à Vayres-sur-Essonne, quand soudain, au moment où je m'y attends le moins... ![]() Le VAE a parcouru 99 km sur une batterie et environ 900 mètres de dénivelée (à 22 km/h de moyenne). Je décide de changer de stratégie par rapport à l'énergie puisqu'il me reste une batterie pleine pour parcourir 40 km environ. Je vais rouler en Mode 3, puis sur la dernière ligne droite contre le vent de Champmotteux à Etampes, en Mode 3 débridé, c'est à dire à 30 km/h. ![]() Le soleil est déjà bien bas lorsque je m'arrête devant l'église de Gironville, toujours sur l'Essonne. Je refais ma réserve d'eau et repars avec l'idée que les dernières longueurs me paraitront peut-être bien longues. ![]() A cet endroit, la vallée de l'Essonne, entre Malesherbes et Maisse, a quelque chose de paradisiaque. J'en profite, sachant que la route sur le plateau sera beaucoup moins belle et qu'il y aura alors le vent du nord... A Argeville, le moulin enjambe une rivière départementale plus belle que jamais. ![]() Avant de remonter cependant, il reste le beau village de Roinville et surtout, sa superbe église derrière laquelle débute la dernière véritable côte du parcours. ![]() Puis, c'est la traversée de Champmotteux, dernière étape où l'on peut voir des monuments avant une longue traversée d'un plateau désert balayé par les vents et parsemé de minuscules bourgs sans relief. ![]() La « Popeye » se termine hélas par une bavante décourageante, un long ruban de bitume sous le soleil (quand il y a du soleil) forçant souvent le cycliste à affronter de forts vents contraires. C'est là qu'on se réjouit d'être sur un VAE et encore plus, de l'avoir débridé, car cela passe plus vite. ![]() A l'arrivée, c'est gagné ! Le Bonneville m'a bien porté sur 140 kilomètres et 1340 mètres de dénivelée, le compteur en témoigne. Je n'aurai pas trop de séquelles ou de courbatures suite à cette sortie. La deuxième batterie n'était pas vide, loin de là ! ![]() |
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En baver des rondelles... et les monter à l'endroit ! |
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Bonno s'achète de nouvelles chaussettes ! |
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1000 Bornes |
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2000 bornes Bon anniversaire !Le Bonneville n'a toujours pas un an et déjà 2000 kilomètre de parcourus. Comme le temps passe ! Aucune panne à signaler à ce jour. Seulement des modifications: selle, pneumatiques, compteur, tige de selle, sonnette, interrupteur « Monsieur Plus », sacoches, porte-patins de frein. Ayant été donné un subtil coup de clé à rayon en préventif à chaque fois que j'ai constaté que la jante se rapprochait d'un patin de frein, aucun voile n'est apparu sur l'une ou l'autre des roues. L'assistance est présente comme au premier jour et la batterie ne donne pas de signes de fatigue, bien que je ne l'aie pas testée rigoureusement. Pas de rouille, la visserie et surtout la tringlerie des garde-boues sont dans un état impeccable. Seules les vis CHC qui fixent les accessoires de guidon comportent des traces de corrosion à l'intérieur des têtes. Bref, n'étaient-ce les traces que laisse la chaine sur la béquille (peu visibles, cependant, la béquille étant noire), ce VAE n'a pas pris une ride ! Rendez-vous en juillet, pour la Fête Nationale, il aura alors un an, et sans doute près de 2500 kilomètres. |
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4300 et toutes mes dents ! Une histoire de dentifriceEn cet automne de sa troisième année d'utilisation, il était temps pour Bonno de passer chez le dentiste. C'est pourquoi, par une fraiche après-midi, nous nous sommes invités au magasin de Houilles, roue arrière à la main, dans le but de lui faire subir une petite révision préventive. ![]() Quelques tours de clés plus tard, les entrailles du petit moteur confidentiel de chez Vélowatt nous étaient révélées. Première surprise: le roulement de sortie d'axe, qui normalement est lié à force au carter du moteur, s'était fait la malle ! Un membre de la famille Houdini, à ne pas douter. Pour le reste, le train épicycloïdal ne présentait pas de traces d'usure, simplement une graisse complètement noircie (voir photo). Un petit coup de brosse à dent, et des sueurs froides au remontage, et nous voilà avec un moteur presque refait à neuf. Restait à l'essayer pour vérifier que tout fonctionnait à nouveau. Les quelques essais effectués sur route semblent montrer une vigueur nouvelle. J'ai eu l'impression que mon Bonneville avait repris deux à trois kilomètres heures par rapport à ce qu'il fournissait en cette année 2015. Sans doute l'effet magique de la graisse neuve. Rendez-vous aux 5000 km, j'essaierai de mettre un billet avec une photo du « vieux » ! |
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5000 Bornes Comme le temps passe !Bon, d'accord, 5000 km en deux ans et demi, ce n'est pas énorme pour un Cyclurbiste, mais enfin, cela fait sensiblement baisser le coût du kilomètre parcouru. Depuis la visite à Houilles, la roue libre du moteur a de nouveau fait parler d'elle: eh oui, elle émet un grincement très disgracieux lorsqu'elle libère le moteur. Bon, apparemment, c'est sans conséquences sur le fonctionnement du vélo, donc j'ai la flemme de trouver une parade. Cyclowatt m'a bien proposé de passer au magasin pour remplacer le module concerné mais tout cela prend du temps alors que faire rouler le vélo n'en prend pas du tout. A part ça, le vélo ne montre aucun signe de vieillissement, ce qui est remarquable concernant par exemple la fourche, qui encaisse chaque jour de forts mauvais traitements, notamment la traversée de la Base de Loisirs et les mauvais chemins des jardins ouvriers. Roule, roule, mon Bono, surtout que tu as dû le remarquer, un cadre de Riese und Müller Intercontinental trône dans le salon et un moteur MMS de chez Xofo respose sur la table de la salle à manger. Il y a du remplacement dans l'air... |
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Meuh 12-06-2014 à 19h55 ![]() | c'est quoi, l'escargot blanc accroché au tube du guidon (coté gauche) ? Une sonnette ? |
Havoc 22-07-2014 à 10h37 ![]() | Oui, monsieur Meuh, c'est une sonnette ! Elle fait le même bruit que lorsque tu pénètres dans la boutique d'un commerçant. |
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